New report highlights worrying trends in Canada’s comprehensive wealth
While Canadians generally enjoy a high level of well-being, a study released today raises concerns over Canada’s long-term development prospects.
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OTTAWA—December 1, 2016—While Canadians generally enjoy a high level of well-being, a study released today raises concerns over Canada’s long-term development prospects.
In one of only a handful of studies—globally—to assess a country’s ”comprehensive wealth,” the International Institute for Sustainable Development measured the combined value of Canada’s produced, natural, human and social capital over more than three decades.*
What emerges is a worrisome picture. Human capital, which represents the largest part of comprehensive wealth by far, did not grow at all after accounting for inflation and population growth. Natural capital, which is so important in the Canadian context, declined substantially. Social capital, which could be measured in qualitative terms only, appears to be stable but not growing. Only produced capital experienced solid growth, although heavily concentrated in housing and oil and gas extraction.
Overall, Canada’s real per capita comprehensive wealth grew by just 0.19 per cent annually between 1980 and 2013. In contrast, real per capita consumption of goods and services grew by 1.36 per cent annually. The gap between these two trends is a cause for concern, as consumption growth in excess of capital growth is likely not sustainable in the long run.
A chief concern is that Canada’s consumption growth has come at the expense of the country’s natural capital, which declined by 25 per cent in real per capita terms between 1980 and 2013. This represents a major loss of Canada’s wealth.
Taken as a whole, the trends suggest that Canada’s development is not unsustainable—comprehensive wealth would have to be declining in real per capita terms for that to be the case—but it does not rest on a robust base.
"Canadians have invested heavily in resource extraction since the 1980s, with oil and gas extraction alone accounting for almost 40 per cent of business investment since then. But the world is changing. Our resources aren’t worth nearly what they once were. And other countries are getting on with the transition to a low-carbon future,” Scott Vaughan, President of IISD.
"In addition to revealing just how concentrated our investments have been, our report shows that the earnings potential of the average Canadian hasn’t increased since 1980. This is quite shocking when you think about it. Even though there was a large expansion in the number of Canadians obtaining diplomas, this hasn’t translated into a workforce with more earning power on average. We need to understand why that is the case and address it."
“These numbers show just how much Canada really has its eggs in one basket—and it’s a risky strategy,” said Robert Smith, the lead author of the report. “Diversifying the economy to ensure long-term, sustainable income has to be a priority. Increasing resource extraction in the short term makes sense only if more of that income is used to invest in the transition to a new economy.”
The report leads to the following recommendations:
- Recognize the long-term risk in a fossil fuel-dependent economy and ensure the current debate about resource projects includes a plan to use an increased share of resource rents to support the transition to a low-carbon economy.
- Reverse the downward trend in natural capital, as Canada cannot afford another 30 years of declines—especially with climate change impacts still mostly in front of us.
- Find ways to ensure the growth of human capital. Other countries are doing so and Canada cannot afford to fall behind.
- Finally, begin regularly measuring comprehensive wealth alongside GDP and using it to guide decision making.
Comprehensive Wealth in Canada—Measuring what matters in the long run, is available here.
*Human capital refers to the collective knowledge, skills and capabilities of the labour force. Natural capital refers to market resources such as timber, minerals, fossil fuels and farmland. It also includes ecosystems such as carbon-storing forests. Produced capital refers to a nation’s infrastructure, transportation networks, factories, homes and other manufactured assets. Social capital refers to social ties and networks, social and cultural institutions, laws and governance.
For more information, contact Christian Ledwell (in Ottawa) at (613) 807-1154 or cledwell@iisd.ca or Sumeep Bath (in Winnipeg) at (204) 958-7700 ex 740 or sbath@iisd.ca.
Un nouveau rapport souligne des tendances inquiétantes concernant le patrimoine compréhensif du Canada
Ottawa—1er décembre 2016—Alors que la population du Canada bénéficie d’un haut niveau de bien-être, une étude publiée aujourd’hui suscite des préoccupations quant aux perspectives de développement du pays à long terme.
Dans l’une des rares études à l’échelle mondiale visant à évaluer le « patrimoine compréhensif » d’un pays, l’Institut international du développement durable a mesuré, sur plus de trente ans, la valeur combinée du capital produit, naturel, humain et social du Canada.*
Les résultats sont inquiétants. Le capital humain, qui constitue, et de loin, la plus grande partie du patrimoine compréhensif, n’a pas augmenté du tout compte tenu de l’inflation et de la croissance de la population. Le capital naturel, qui a une importance fondamentale dans le contexte canadien, a accusé un déclin considérable. Le capital social, qui n’a pu être mesuré qu’en termes qualitatifs, semble stable mais sans croissance. Seul le capital produit a accusé une solide croissance, bien qu’elle ait été très concentrée dans les domaines du logement et de l’exploitation pétrolière et gazière.
De façon générale, le patrimoine compréhensif réel du Canada par habitant n’a augmenté que de 0,19 % par an entre 1980 et 2013. Par opposition, la consommation de biens et services calculée en chiffres réels par habitant a augmenté de 1,36 % par an. L’écart entre ces deux tendances est inquiétant, étant donné que la croissance de la consommation excédant la croissance du capital n’est probablement pas viable à long terme.
La croissance de la consommation du Canada a eu lieu au détriment de son capital naturel, qui a décliné de 25 %; pourcentage calculé en chiffres réels par habitant entre 1980 et 2013. Il s’agit là de l’une des principales préoccupations et cela représente une perte majeure de richesse pour le Canada.
Dans leur ensemble, les tendances sont inquiétantes. Bien que le développement du Canada ne soit pas dénué de durabilité (le patrimoine compréhensif devrait décliner réellement par habitant pour que cela soit le cas), il n’est pas ancré sur une base réellement solide.
« Les Canadiens ont fait des investissements considérables dans l’extraction des ressources depuis les années 1980, la seule exploitation du pétrole et du gaz représentant presque 40 % des investissements commerciaux depuis cette période. Cependant, le monde change. Nos ressources sont loin d’avoir la valeur qu’elles avaient par le passé. D’autres pays ont déjà commencé leur transition vers un avenir sobre en carbone. » Scott Vaughan, président de l’IISD.
« Outre qu’il révèle à quel point nos investissements ont été concentrés, notre rapport indique que le potentiel de gain du Canadien moyen n’a pas augmenté depuis 1980. À bien y penser, c’est vraiment choquant. Alors même que le nombre de Canadiens et Canadiennes qui ont obtenu des diplômes a considérablement augmenté, cela ne s’est nullement traduit par une population active possédant une meilleure capacité de gain moyenne. Nous devons comprendre les raisons de cet état de fait et trouver une solution. »
« Ces chiffres sont très révélateurs du fait que le Canada a tous ses œufs dans le même panier, et ce n’est pas un panier très solide », a déclaré Robert Smith, l’auteur principal du rapport. « La diversification de l’économie pour garantir un revenu durable à long terme doit devenir une priorité. L’augmentation de l’extraction des ressources à court terme ne se justifie que si une plus grande partie des revenus que cela génère est investie dans la transition vers une nouvelle économie. »
Le rapport débouche sur les recommandations suivantes.
- Il faut reconnaître le risque à long terme inhérent à une économie fondée sur les combustibles fossiles et veiller à ce que le débat actuel au sujet des projets visant les ressources inclue un plan visant à utiliser une portion accrue des bénéfices tirés des ressources pour appuyer la transition vers une économie sobre en carbone.
- Il faut renverser la tendance à la baisse du capital naturel, car le Canada ne peut se permettre 30 autres années de déclins, spécialement en raison du fait que les répercussions des changements climatiques ne font que commencer.
- Il faut trouver des moyens de garantir la croissance du capital humain. D’autres pays le font et le Canada ne peut se permettre de rester à la traîne.
- Enfin, il faut commencer à mesurer régulièrement le patrimoine compréhensif, de pair avec le PIB, et à l’utiliser pour orienter la prise de décisions.
Le patrimoine compréhensif du Canada - Mesurer ce qui importe à long terme est disponible ici.
*Le capital humain est l’ensemble des connaissances, compétences et capacités de la population active. Le capital naturel recouvre les ressources du marché telles que le bois d’œuvre, les minéraux, les combustibles fossiles et les terres agricoles. Il recouvre en outre les écosystèmes tels que les forêts qui stockent le carbone. Le capital produit renvoie aux infrastructures, aux réseaux de transport, aux usines, aux logements et autres actifs fabriqués de la nation. Le capital social est constitué par les liens et réseaux sociaux, les institutions sociales et culturelles, la législation et la gouvernance.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Christian Ledwell (à Ottawa) en composant le 613 807-1154 ou en écrivant à cledwell@iisd.ca ou avec Sumeep Bath (à Winnipeg) en composant le 204 958-7740 ex 740 ou en écrivant à sbath@iisd.ca.
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