La promesse « Faim zéro, Nourrir l’avenir » pour le secteur privé
La pandémie de la COVID-19 a exacerbé une tendance déjà alarmante puisque 130 millions de personnes supplémentaires devraient souffrir de la faim rien qu'en 2020 et ce sans tenir compte de la situation dévastatrice que nous observons actuellement en Inde et au Brésil.
Les études novatrices de Ceres2030, étayées par le rapport PARI réalisée par des organisations allemandes, démontrent que cette situation peut être inversée. Avec 33 milliards de dollars de dépenses annuelles supplémentaires, nous pouvons réduire le nombre de personnes souffrant de la faim de 690 millions aujourd'hui à 170 millions d'ici 2030. Les nouvelles données montrent qu'un ensemble précis d'investissements est nécessaire pour éradiquer la faim de manière à garantir à la fois un accès à une alimentation sûre et nutritive pour tous, à soutenir les changements de consommation durable, à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à générer des moyens de subsistance décents et dignes et à renforcer la résilience du système alimentaire aux chocs futurs.
Les 33 milliards de dollars supplémentaires proviendront des gouvernements, mais ceux-ci sont déjà sous pression en raison de la pandémie et de la récession économique qui l'accompagne. Les grandes entreprises peuvent et doivent intervenir pour jouer un rôle catalyseur dans cet effort.
Panélistes
- Peter Bakker, Président, Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD)
- Dr. Lawrence Haddad, Directeur exécutif, GAIN & Président, Action Track 1, UN FSS
- Ute Klamert, Directrice exécutive adjointe, Programme alimentaire mondial (PAM)
- Ibrahim Gourouza, Grow Africa & AUDA-NEPAD
- Sanne Helderman, Chercheur principal, Alliance mondiale de benchmarking
- Takaaki Nishii, PDG, Ajinomoto
- Caroline Keeling, PDG, Keelings
- Hanneke Faber, Président, Alimentation et rafraîchissements, Unilever
- Julia Friederike Harnal, Vice Présidente, Affaires gouvernementales et durabilité, BASF
La promesse "Faim Zéro, Nourrir l'avenir" est une opportunité pour les entreprises, les fonds d'investissement et les organisations philanthropiques à verser 5 milliards de dollars de leurs ressources et de faire concorder leurs promesses avec les nouveaux engagements pris par les institutions mondiales et les gouvernements pour éliminer la faim et nourrir l'avenir d'ici 2030. L'objectif de cette session parallèle est d'obtenir l'adhésion des PDG et des ministres pour un partenariat ambitieux qui utilisera les ressources combinées des entreprises et des gouvernements et qui mènera à un moment d'engagement de haut niveau par les entreprises, les fonds d'investissement et les organisations philanthropiques lors du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires.
Cet événement est organisé conjointement par l'Alliance mondiale pour l'amélioration de la nutrition (GAIN), Grow Africa, Grow Asia, l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), Le programme alimentaire mondial (WFP), le World Benchmarking Alliance (WBA) l'Institut international du développement durable (IISD) et l'Université de Cornell.
Inscrivez-vous sur le lien suivant.
Une interprétation en anglais et en français sera disponible durant la réunion.
#ActionforZeroHunger.
Pourquoi cette session est-elle importante pour le Sommet sur les systèmes alimentaires ?
La promesse "Faim Zéro, Nourrir le Futur" est une solution qui change la donne et qui a émergé des pistes d'action du Sommet. Elle est soutenue par le Dr Agnes Kalibata, envoyée spéciale des Nations unies pour le Sommet sur les systèmes alimentaires et par le professeur Joachim Von Braun, président du groupe scientifique du Sommet.
Il s’agit d’une occasion unique pour les entreprises, les fonds d'investissement et les organisations philanthropiques de jouer un rôle catalyseur en s'engageant à verser 5 milliards de dollars par an jusqu'en 2030 pour mettre éradiquer la faim.
Il s'agit de la pièce manquante du puzzle ! Celle nécessaire pour sortir 500 millions de personnes de la faim, doubler les revenus et la productivité de 545 millions d'agriculteurs pauvres et protéger le climat, conformément aux objectifs du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires, aux objectifs de développement durable (ODD) et à l'accord de Paris sur le climat.
Cette session parallèle jettera les bases d'une promesse de haut niveau de la part des entreprises lors du sommet.