La Grande-Bretagne envisage d’investir 160 millions GBP dans l’hydroélectricité en Afrique, ainsi que des préférences commerciales pour 65 économies en développement
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé l’intention du Royaume-Uni d’investir 160 millions GBP pour soutenir l’énergie propre en Afrique, ainsi qu’un système de préférences commerciales entre 65 pays en développement visant à développer des partenariats et à libéraliser les droits de douane.
Le Royaume-Uni va investir 160 millions GBP (195 millions USD/185 millions EUR) pour soutenir le développement de l’énergie propre en Afrique, ce qui permettrait de créer 180 000 emplois et de réduire les émissions de carbone, tout en générant de l’électricité pour 3 millions de personnes.
Le Premier ministre Boris Johnson a présenté le plan le 23 juin 2022 à l’occasion du Forum des affaires du Commonwealth à Kigali, au Rwanda.
Il a également annoncé un « système commercial préférentiel » pour 65 pays en développement, notamment 18 pays membres du Commonwealth, dès le 6 juillet.
Il s’agira « de libéraliser nos droits de douanes, de supprimer ces droits de douanes inutiles qui sont totalement abusifs, qui coûtent plus cher à percevoir que les revenus qu’ils génèrent, car ils existent, et d’améliorer nos règles d’origine pour que tous nos pays puissent en bénéficier » a dit M. Johnson. « Et je pense sincèrement que le Commonwealth ne concerne pas que les importations et les exportations, mais aussi les partenariats que nous développons ; il s’agit de faire plus ensemble pour veiller à ce que chacun profite de la nouvelle révolution industrielle verte ».
De nombreux pays africains pourraient approvisionner leurs économies entièrement grâce à l’énergie hydroélectrique, solaire et éolienne a indiqué M. Johnson aux dirigeants du Commonwealth, notant que le Kenya, par exemple, tire 90 % de son électricité de sources renouvelables.
« Je vois un avenir radieux pour nous tous grâce à ces initiatives, pour nous tous », a-t-il affirmé. « Et avec notre Clean Green Initiative au Royaume-Uni, nous voulons être le partenaire de choix de nos amis africains à l’heure où vous transformez des millions de vies grâce à des infrastructures modernes, répondant aux normes de transparence et de protection environnementale les plus élevées ».
M. Johnson a qualifié le Commonwealth d’« engrais miracle, d’engrais des affaires » qui a aidé les entreprises à se développer, à accroître leurs profits et à réduire leurs coûts.
« Je peux le prouver : cet engrais réduit de 21 % le coût des échanges entre les pays du Commonwealth. C’est 21 % de profits en plus si vous faites des affaires entre les membres du Commonwealth, c’est 21 % de gains d’efficacité sans les dépenses de consultants en gestion », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que le moment était venu de « dynamiser ces avantages », car le produit intérieur brut total du Commonwealth devrait augmenter de près de 50 % pour atteindre 19 500 milliards USD. Ces « marchés super fertilisés alimenteront la croissance et la prospérité et créeront des emplois dans nos pays, tout en contribuant à atténuer les pressions que nous subissons tous sur le coût de la vie », a-t-il ajouté.
M. Johnson a également fait l’éloge de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui, selon lui, pourrait générer « beaucoup, beaucoup plus » de capitaux que l’Afrique ne pourra jamais recevoir en aide au développement.
Le Forum des affaires du Commonwealth, qui a duré trois jours, a rassemblé des chefs de gouvernement, des capitaines d’industrie et des dirigeants d’entreprise, des responsables d’institutions de développement internationales et régionales, de jeunes entrepreneurs et des représentants d’organisations de commerce et d’investissement de l’ensemble du Commonwealth. Il a attiré quelque 1 500 délégués, et les participants ont exploré des sujets tels que le financement de la croissance, les échanges et l’intégration régionale, et l’avenir du travail.
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