L’article examine le défi de cohérence entre le droit international des investissements et les droits du travail, en utilisant l’Égypte comme étude de cas. Il explore la manière dont les lois nationales sur les investissements et les accords internationaux d’investissement (AII) de l’Égypte abordent les questions liées au travail. Si la loi égyptienne sur l’investissement établit un lien entre l’investissement et la création d’emplois, elle ne prend pas suffisamment en compte les droits du travail au sens large. La plupart des anciens accords internationaux d’investissement égyptiens, en particulier les traités bilatéraux d’investissement, négligent les droits du travail, ce qui peut conduire à un « gel » réglementaire et à des paradis fiscaux pour les violations du droit du travail. Le rapport appelle à des réformes pour aligner ces traités sur les normes modernes, en soulignant les responsabilités de l’État et des investisseurs en matière de protection des droits du travail et de développement durable.