Contract Farming: Challenges and a new tool for success
IISD and FAO have developed a Model Agreement for Responsible Contract Farming to help farmers and responsible buyers address the shortcomings of contract farming.
“Sometimes you’re desperate for inputs, so you just sign on the dotted line…”
(Francais suivre)
These are the words of a young woman farmer growing tobacco under a contract farming scheme in Zimbabwe.
Contract farming is an agreement between a farmer and a buyer, often an agribusiness, to grow produce with set terms and conditions for things like price, quantity, quality and inputs. The young farmer was speaking at an event hosted by IISD, the Food and Agriculture Organization (FAO) and the Sam Moyo Africa Institute of Agrarian Studies in Harare this month. For two days, we brought together young farmers, agribusinesses, producer organizations, and civil society and international organizations to discuss the opportunities and challenges posed by contract farming.
This diverse group grappled with questions like: Is contract farming inclusive? How can the power imbalances between farmers and agribusiness be addressed? Can contract farming help address the agricultural investment gap? Farmers shared their experiences in contract farming schemes and highlighted some of the key challenges, including:
- They aren’t given enough time to study the contracts, which use confusing legal jargon.
- Sometimes they aren’t given a written contract at all.
- Contracts only give rights to buyers and obligations to farmers.
- Buyers delay in giving promised inputs like seeds or give inputs that are low quality.
- Ultimately, the quality of the produce is determined by the buyer, and they can manipulate this to drive down prices.
In the context of these discussions, we shared a new tool to help farmers and responsible buyers to address these challenges: the Model Agreement for Responsible Contract Farming developed by IISD and the FAO.
The Model Agreement is a simple and practical legal tool to address power asymmetries, create more equitable and sustainable business relationships and support a transparent business environment for contract farming schemes. It provides simple, customizable template provisions, which can be adapted by the parties to suit the commodity, context and parties’ specific needs.
The farmers and buyers in Harare recognized that the Model Agreement isn’t a silver bullet to address all the challenges of contract farming. But it is a practical tool to help contract farming make a positive contribution to responsible investment in agriculture, support rural livelihoods and connect farmers to markets on fairer terms.
You can access the generic template online, as well as templates for coffee and tomatoes to show how customization can be done for different commodities.
Governments, buyers and farmers’ organizations looking to establish new contract farming schemes or enhance the fairness, transparency and sustainability of existing ones may be interested using in the Model Agreement. For advice on using or adapting the Model Agreement, please contact carin.smaller@iisd.org and sarah.brewin@iisd.net.
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L'agriculture contractuelle: ses défis et un nouvel outil pour y remédier
“ Parfois, tu as tellement besoin d’intrants, alors tu te contentes de signer sur la ligne pointillée… »
Ce sont les mots d'une jeune cultivatrice de tabac du Zimbabwe participant à un projet d’agriculture contractuelle.
L'agriculture contractuelle est un accord entre un agriculteur et un acheteur, souvent une agroentreprise par lequel l’exploitant agricole s’engage à cultiver des produits selon certaines modalités portant notamment sur le prix, la quantité, la qualité et les intrants.
La jeune cultivatrice a pris la parole lors d'un événement organisé ce mois-ci à Harare par IISD, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Institut d'études agraires Sam Moyo Afrique.. Pendant deux jours, nous avons réuni de jeunes agriculteurs, des agroentrepreneurs, des organisations de producteurs, la société civile et des organisations internationales pour discuter des opportunités et des défis posés par l’agriculture contractuelle.
Ce groupe hétérogène s’est penché sur les questions telles que: l’agriculture contractuelle est-elle inclusive? Comment remédier aux déséquilibres de pouvoir entre agriculteurs et agroentreprises? L'agriculture contractuelle peut-elle contribuer à combler le déficit d'investissement agricole? Les agriculteurs ont partagé leurs expériences en matière d'agriculture contractuelle et ont décrit certains des principaux défis rencontrés:
- On ne leur accorde pas suffisamment de temps pour étudier le contrat dont le jargon juridique est déroutant.
- Parfois, ils ne reçoivent aucun contrat écrit.
- Les contrats donnent des droits qu’aux acheteurs et des obligations aux agriculteurs.
- Les acheteurs tardent à fournir les intrants promis tels que des semences ou donne des intrants de qualité médiocre.
- A la fin, la qualité du produit est déterminée par le seul acheteur qui peut le remettre en cause pour faire baisser les prix.
Dans le cadre de ces discussions, nous avons partagé un nouvel instrument pour aider les agriculteurs et les acheteurs responsables à relever ces défis: le Modèle d’accord pour une agriculture contractuelle responsable développé par IISD et la FAO.
Le modèle d'accord est un outil juridique simple et pratique permettant de remédier aux asymétries de pouvoir, de créer des relations commerciales plus équitables et durables et d’assurer un environnement commercial transparent pour les systèmes d'agriculture contractuelle. Il fournit des de modèle de dispositions simples et personnalisables, qui peuvent être adaptées par les parties en fonction du produit, du contexte et des besoins spécifiques des parties.
A Harare, les agriculteurs et les acheteurs ont reconnu que le modèle d’accord n’est pas une solution miracle pour relever tous les défis qui se posent à l’agriculture contractuelle. Mais il s’agit d’un outil pratique pour aider l’agriculture contractuelle à contribuer de manière positive à des investissements responsables dans l’agriculture, à soutenir les moyens de subsistance en milieu rural et à favoriser l’accès des agriculteurs aux marchés et ce des conditions plus équitables.
Vous pouvez accéder en ligne au modèle générique, ainsi qu'aux modèles pour le café et les tomates qui vous montrent comment le modèle peut être adapté à différents produits.
Les gouvernements, les acheteurs et les organisations d’agriculteurs qui souhaitent mettre en place de nouveaux systèmes d’agriculture contractuelle ou renforcer l’équité, la transparence et la durabilité des systèmes existants peuvent être intéressés par le modèle d’accord. Pour obtenir des conseils sur l’utilisation ou l’adaptation du modèle d’accord, veuillez contacter carin.smaller@iisd.org et sarah.brewin@iisd.net.
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